Le réchauffement climatique reste une vrai préoccupation, il faut envisager un système énergétique moins carboné. Les gains d’efficacité ne suffiront pas, le vrai problème c’est le charbon le grand contributeur de carbone.
Et pourtant il y a une mesure simple à prendre c’est de le remplacer par le gaz pour la production d’électricité, c’est une question de choix politique ou alors de coût de CO2.
D’ici 2050 le PIB mondial devrait presque doubler, les besoins énergétiques devraient croître d’environ 30% grâce à l’innovation technologique et l’efficacité énergétique. Le paradoxe c’est que les investissements en énergie renouvelable électrique a fait chuter les prix de gros de l’électricité ce qui pénalise lourdement les centrales au gaz mises de coté au profit des centrales au charbon moins coûteuses.
C’est le modèle Allemand qui a investi massivement en énergie renouvelable en fermant les centrales nucléaires mais sans obtenir de réduction des gaz à effet de serre à cause de ses centrales au charbon qui tournent au maximum.
Le monde a changé, le pétrole n’est plus une ressource rare avec le développement du pétrole de schiste aux USA et au Canada et une contribution croissante à l’offre mondiale de la Russie.
Le marché est devenu beaucoup plus concurrentiel que monopolistique et l’OPEP a perdu la main.
Le Pétrole de schiste a changé la donne, il procure une flexibilité à CT et MT à 40$ /bbl le niveau de production va baisser et les prix vont se redresser , à 60 $ la production va se stabiliser et à 80 $ la production va dépasser la demande et les prix vont rebaisser.
Les technologies de production d’énergie propre progressent , les coûts ont baissé en 5 ans de 25% pour l’éolien et de 60% le « photovoltaique « et les batteries .
Néanmoins leurs développements nécessitent toujours des subventions importantes qui font monter les prix de la facture d’électricité mettant en péril notre prospérité et notre compétitivité.
L’objectif 2030 de l’UE est de 27% d’énergie renouvelable dans le mix énergétique n’a de sens que si il conduit à une réduction de la production de gaz à effet de serre or aujourd’hui le prix du CO2 dans le système ETS est à moins de 5 €/t et tout indique que la production mondiale de GES va continuer à croître jusqu’en 2030.
Pour inverser la tendance il faudrait un coût de CO2 d’au moins 30 €/t et à l’échelle mondiale pour éviter toutes distorsions de concurrence.