Pourquoi se priver du nucléaire, l’énergie la plus compétitive et qui répond aux défis du réchauffement climatique ?
Le réchauffement climatique est d’après la communauté scientifique le plus grand danger qui menace la survie de l’humanité. Le nucléaire civil demeure un moyen indispensable pour réduire le coût de la transition vers une économie décarbonée.
Sans augmenter le CO2, ce qui reste l’objectif affiché, les 55% d’énergie électrique d’origine nucléaire ne pourront être compensés que par un peu d’éolien qui fournira au mieux 20% de ce qui sera perdu.
Le solde, ce serait des économies d’énergie, venant en plus de celles nécessaires pour diviser les émissions de CO2 par quatre d’ici 2050.
Les électeurs en sont-ils bien conscients ?
Nous savons tous que notre pouvoir d’achat est directement lié à l’énergie et à son prix.
La réduction de la consommation d’énergie et l’augmentation des prix qui résultera d’un apport trop rapide d’énergies non compétitives ( voir le tableau ci après qui donne une indication du rapport des coûts du kwh issus des différentes filières) entrainera inéluctablement une baisse de notre PIB , une décroissance , et une augmentation du taux de chomage .
En effet une contrainte forte sur l’énergie signifie moins de mètres carrés construits, de voitures produites, d’infrastructures baties et donc moins d’industrie et moins de services assis sur les flux issus de l’appareil industriel.